Dans ce récit autobiographique, François Vayne conte cette vie qui ne ressemble à aucune autre et qui s’enracine dans une foi chrétienne sans faille, qu’aucune épreuve personnelle n’aura épargnée. Un témoignage hors norme d’un laïc catholique inclassable.
Il y a du Camus dans cette vie et du saint Augustin. Français, né en Algérie où il a grandi après l’indépendance jusqu’à sa majorité, François Vayne, journaliste et écrivain, se nourrit de la Méditerranée, de sa lumière, de ses cultures. Elles irriguent son imagination et sa sensibilité en sources chaudes, bigarrées et foisonnantes. De cette enfance et adolescence, lumineuses et difficiles à la fois, il tire une force d’âme où tout est toujours possible car il s’est enraciné dans un pays d’amitié et d’inimitié fortes comme l’odeur de sa terre.
Mais François Vayne a un secret. C’est la puissance de ce récit autobiographique. Toute son existence s’ancre dans une foi chrétienne sans faille, qu’aucune épreuve personnelle n’aura épargnée. Une foi d’abord vécue au contact quotidien de l’islam, puis longuement à Lourdes. Et maintenant à Rome et à Jérusalem. Cette vie, toujours menée hors des sentiers battus est un témoignage d’Espérance rare et original. Cet homme libre a toujours cheminé loin des catégories attendues du catholicisme dont il est pourtant un témoin ardant. Il sait le rendre accessible à tous, sans exclusion. La » culture de la rencontre » est en effet l’identité de François Vayne contée dans cette autobiographie. Tout comme la » fraternité universelle » : ce poète de Dieu tutoie les cardinaux mais il était l’ami des moines de Tibhirine.