
Le cheikh et l’ingénieur Variations intimes sur le patrimoine musical national
Présentation de l’hommage au Cheikh Djelloul Yelles
« Né à Tlemcen le 10 février 1922, dans une modeste famille d’artisans
tlemcéniens, il (Djelloul Yelles) manifeste très tôt des prédispositions
évidentes pour la musique. Malgré les rigueurs de la condition coloniale,
soutenu par un père lui-même sensible à l’importance de la tradition
maghrébo-andalouse, il réussit à acquérir les rudiments de la formation
musicale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se retrouve à Alger où
il suivra les cours de musique du Conservatoire d’Art dramatique. Dans la
même période, lorsqu’il revient à Tlemcen, pour les congés scolaires, à la
suite d’autres maîtres et amoureux de la Sanâa tlemcénienne, il entame
un travail de collecte et de notations du répertoire tlemcénien, sous la
houlette du grand maître Cheikh Larbi Bensari. Cette vaste entreprise ne
cessera de l’occuper sa vie durant. »